Cirqu'en Retz...

Publié le par Cindy

Zoom sur la famille Potier

Tout commença dans les années 50 avec Jean Potier, funambule à Luçon au sein de l’association gymnastique sportive « La Jeanne d’Arc » (JA). Après des numéros de mains en mains, il devint funambule et présentait des numéros avec ses cousins notamment sur les Foires. Cette aventure fut familiale dès le départ.

Une famille d’artistes
Vincent, son fils, papa de Nicolas, Jérémy et Amandine, a également fait de la gymnastique très tôt au sein de la JA mais aussi du judo et autre sport. Après des études dans un CREPS, il est devenu professeur de sport et enseigna une petite partie des activités du cirque (salto, portés, jonglage). Il enseigne toujours à Saint Brévin mais a aussi et surtout donné l’envie à ses enfants de pratiquer les arts du cirque.

Cirqu’en Retz
Nicolas, quant à lui, inscrit dans une école de cirque dès l’âge de 8 ans, attrapa le virus qui ne le quitta plus. Titulaire d’un BPJEP Cirque, il créa sa propre association Cirqu’en Retz avec son père en 2004, « au départ, nous proposions des stages puis des cours. Au début, il y avait une trentaine d’adhérents, aujourd’hui, nous sommes 230 avec une trentaine de cours par semaine ». Sa passion est devenue son activité principale puisqu’il est salarié de l’association. Une deuxième personne, Zoé, l’a rejoint depuis peu, elle s’occupe des petits à mi-temps. Des bénévoles font également partie de l’équipe pour enseigner les arts du cirque.
« A 17 ans, j’encadrais les stages de cirque du Conseil Général, au début je n’étais que surveillant dans un bus, j’accompagnais les jeunes qui se rendaient aux stages d’été de cirque, puis j’ai fini par encadrer les stages. » C’est à partir de là qu’il eut l’idée de créer l’association. Nicolas dispose d’un très joli palmarès, il est champion du monde de monocycle dans plusieurs catégories et a reçu la médaille de la commune de St Père en Retz pour tous ses exploits.
Ses frère et sœur, Jérémy et Amandine ne sont pas en reste puisque Jérémy est également champion du monde de monocycle. A 29 ans, il est ingénieur de recherche en biologie, écologie marine, il ne se destine pas, comme son frère à une carrière professionnelle dans les arts du cirque ou bien dans le monocycle. Il enseigne tout de même dans l’association et a également obtenu le diplôme d’initiateur monocycle. Anne, sa compagne hollandaise, est également très assidue en monocycle.
Amandine, la benjamine, a obtenu l’an passé le premier prix des Jeunes Talents dans la catégorie Arts et Spectacles organisé par le Rotary Cub Pornic-Pays de Retz. Pour elle, « ce prix est l’occasion de faire connaître l’association et montrer ce qui est possible de faire en monocycle et tissu aérien ». Elle se destine au métier de vétérinaire mais ne souhaite pas pour autant arrêter les arts du cirque qui la passionnent. Le tissu aérien est son élément de prédilection, le monocycle bien entendu n’est jamais très loin !

Peut-être une fédération de monocycle
Parallèlement à l’association de cirque, une place importante est donnée au monocycle. La commission nationale de monocycle organise tous les ans la coupe de France de monocycle.
« Le monocycle est sorti du cirque pour devenir une discipline à part entière », confie Vincent qui est également membre de la commission. Il poursuit, « l’objectif de la commission est de devenir une Fédération Française de Monocycle. Le 1er diplôme d’Initiateur Monocycle a d’ailleurs été créé cette année ».

Aerial Play
Artiste complet, Nicolas a créé une nouvelle association avec sa sœur Amandine « Aerial Play » qui existe depuis 3 ans. L’association propose des spectacles avec des créations différentes et des numéros mais aussi de la musique (rock electro), des performances video monocycles ou BC WHEEL (1 roue sans selle sur 2 cales pour laquelle une vidéo est en ligne sur Youtube). Nicolas est d’ailleurs un des seuls à le faire à ce niveau. Performeur jusqu’au bout, Nicolas ne s’est jamais cassé quoi que ce soit, cela peut paraître étonnant mais chaque figure est étudiée, rien n’est fait au hasard, « une figure demande un an de travail ». De l’extrême sécurisé en quelque sorte.

Publié dans Spectacle

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article